Philosophie de la volonté
2. Finitude et Culpabilité
Dans ce second tome, qui poursuit les réflexions initiales autour de la volonté, on soutient d’abord que la fragilité ontologique issue de la « disproportion » de soi à soi-même, illustrée tour à tour dans l’ordre du penser, de l’agir, puis du sentir, n’est pas mauvaise en soi. La finitude n’est pas le mal. On s’emploie ensuite à montrer que la condition mauvaise de la volonté est d’ordre contingent et historique par rapport à sa constitution essentielle, et qu’elle relève d’une herméneutique des symboles et des mythes du mal qui structurent la mémoire de l’homme occidental, juif et grec. La question se pose alors de la possibilité de « renouer avec la réflexion pure, de l’enrichir de tout l’acquis de la connaissance symbolique du mal ».
Paul Ricœur (1913-2005)
Philosophe, auteur d’une œuvre considérable, il a consacré sa réflexion à l’analyse du sujet, de son action et de son rapport au temps, tout en nouant un dialogue constant avec la psychanalyse, la linguistique et la sémiotique.
Préface de Jean Greisch
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