« Je suis arrivé par la douleur à la joie », écrit le poète José Hierro.
De chambres d’hôtel en aéroports, assailli par une profusion de souvenirs, Manuel Vilas poursuit la mise à nu de son narrateur. Il orchestre la symphonie de la mémoire et enrichit son tableau de nouveaux motifs comme celui de l’allégresse. Toujours entouré de ses musiciens, ombres de son passé, en dialogue incessant avec les doubles de ses fantômes, auxquels il ajoute Arnold (pour Schönberg), sa part sombre, son ange de la dépression.
Après Ordesa, prix Femina étranger, Manuel Vilas revient avec un grand livre solaire. Son audace littéraire et sa capacité à transfigurer l’intime en universel le désignent comme un de nos écrivains contemporains majeurs.
Traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon
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