Le vertige : c’est ce qu’a éprouvé l’auteur lorsque, professeur à l’université de Kazan, militante communiste qui n’avait jamais douté de la légitimité du parti, elle fut arrêtée, séparée des siens et condamnée à dix-huit ans de réclusion pour un crime politique imaginaire. Cela se passait en Union soviétique, au début de l’année 1937. D’abord enterrée vive dans une cellule d’isolement, à Iaroslav, celle qui parle ici fut envoyée ensuite dans les camps de la Kolyma, au fin fond de la Sibérie. Ses convictions s’en trouvèrent profondément ébranlées, mais non pas sa curiosité, l’attention qu’elle portait aux autres et notamment à ses compagnes de prison. D’où la sérénité, l’humour et la justesse qui, quelque trente ans après sa parution, continuent de marquer ce récit.
Traduit du russe par Bernard Abbots, avec le concours de Jean-Jacques Marie
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