L’odeur de l’herbe après la pluie, les jappements d’un jeune chiot dont on vient de détacher la laisse, la chaleur des veillées crépusculaires en Russie, le clocher de Kaliazine s’élevant au-dessus des eaux… Autant de merveilles que la barbarie et l’inconscience n’auront pas détruites. Qui mieux qu’Alexandre Soljenitsyne peut évoquer ces beautés intemporelles que seul un homme libre peut savourer ?
Né en 1918, Alexandre Soljénitsyne fut condamné comme dissident et envoyé au Goulag en 1945. Il raconte son expérience dans plusieurs de ses romans parmi lesquels L’Archipel du Goulag. Il est mort en 2008.
« La plus grande voix du XXe siècle russe et européen. »
Le Monde
Traduit du russe par Lucile Nivat et Nikita Struve
Prix Nobel de littérature 1970
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