La Grande Régression
Des années 1980 à nos jours, ont été abolies les limites territoriales, politiques et morales qui contenaient l’intérêt personnel et le pouvoir de l’argent. Depuis lors, la mondialisation du (bien mal nommé) « néolibéralisme » déconstruit les acquis de la civilisation moderne. Le progrès s’évanouit dans le saccage des écosystèmes ; la cohésion sociale se dissout dans la compétition et le communautarisme ; les libertés et les droits de l’homme sont bafoués au nom de la sécurité ; l’obscurantisme et la servitude des travailleurs progressent plus sûrement que l’autonomie des individus. L’auteur montre comment ce recul général s’inscrit dans la dynamique des sociétés humaines depuis les cités antiques. La Grande Régression est peut-être l’ultime et inéluctable phase d’une modernité qui a exploré toutes les impasses d’un projet d’émancipation mal fondé, de l’hyper-socialisme à l’hyper-individualisme. Elle pourrait alors déboucher sur une « nouvelle Renaissance ».
Jacques Généreux
Professeur à Sciences Po., il clôt sa trilogie par l’étude des tensions historiques entre les divers types de sociétés identifiés dans les précédents volumes.
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